Sade / Ruppert Die Philosophie im Boudoir
Donatien Alphonse François de Sade:
Donatien-Alphonse-François | MARQUIS DE SADE | DIE PHILOSOPHIE | IM BOUDOIR | Deutsch von Rolf und Hedda Soellner | Zeichnungen Sibylle Ruppert | Einführung Guillaume Apollinaire | Nachwort Jacques Lacan.
München: Rogner & Bernhard, 1972.
Groß-Octavo. 240 × 134 mm. 362, [3], [3 weiße] Seiten. Und acht einseitig bedruckte, ungezählte Blatt Illustrationen nach Zeichnungen von Sibylle Ruppert zu den Seiten 112, 144, 160, 192, 208, 224, 304 & 320; sowie lose beiliegend eine signierte, datierte und numerierte Original-Radierung.
Originaleinband aus dunkelrotem Veloursleder mit blindgeprägtem, zweizeiligem Rückentitel von unten nach oben in Versalien, Vorsätze aus schwarzem Papier. Original-Schutzumschlag aus Klarsichtfolie. Farblich abgestimmter, dunkelroter, mit glattem Leder bezogener Schuber.
Eins von nur 100 Exemplaren der handnumerierten Luxusausgabe, die zusätzlich mit einer signierten, datierten und numerierten Originalradierung von Sibylle Ruppert versehen und in Leder gebunden wurden, wovon 80 in den Handel gelangten; Gesamtauflage 2000 Exemplare. Herausgegeben von Axel Matthes. Die Illustrationen von Sibylle Ruppert sind dem Text kongenial. Diese schönste deutsche Sade-Ausgabe sollte eigentlich als eine seiner Werke fortgesetzt werden, doch blieb es bei diesem einen Band.
❡ Sibylle Ruppert, eine bedeutende Vertreterin der erotisch-phantastischen Kunst, geboren am 8. September 1942 in Frankfurt am Main, gestorben Ende Mai 2011, bestand die Aufnahmeprüfung zur Städelschule und wurde Schülerin von Prof. Heinz Battke. Mit 18 Jahren ging sie nach Paris und lernte Ballettanz in Clichy, schloß sich anschließend dem Ensemble von Georges Rech an, mit dem sie auf Tournee ging. Aus New York kehrte sie nach Frankfurt zurück, unterrichtete an der Kunstschule ihres Vaters, um daneben ihren eigenen Stil fortzubilden, beeinflußt von den Schriften de Sades und unterstützt von Peter Gorsen, Theodor Adorno und Horst Glaser, den sie später heiratete. Ihre Ausstellungen bei der Sydow-Zirkwitz-Galerie erregten Aufmerksamkeit. 1976 zog sie nach Paris, wo sie u. a. großformatige Kohlezeichnugen nach Motiven von Sade, Lautréamont and Georges Bataille ausstellte. Alain Robbe-Grillet, Pierre Restany, Henri Michaux und Gert Schiff wurden von ihrer Kunst fasziniert und interpretierten sie.
❡ Die Internetadresse der früheren Homepage von Sibylle Ruppert wird nun von einer Firma mißbraucht; Informationen bietet eine Ausstellung im Giger-Museum, die im Mai des Jahres 2010 stattfand, dazu ein PDF.
Vorzugsausgabe. — Die beiden ersten Abbildungen zeigen die Originalgraphik: die erste ohne den Rand, die zweite das ganze Blatt. — Französischer Text.
Ein andere deutsche Übersetzung:
Marquis de Sade:
Die Philosophie im Boudoir oder die lasterhaften Lehrmeister. Dialoge, zur Erziehung junger Damen bestimmt.
Hamburg: Merlin, 1965.
Klein-Octavo. 160 × 104 mm. 318, [1] w., [1] Seiten.
Blutroter glatter Originallederband, goldgeprägter Rückentitel, Kopffarbschnitt.
Deutsch von Rolf Busch, die Vorsätze mit Illustrationen von Uwe Bremer, siehe die vier obigen Abbildungen. Des handlichen Formates wegen zu empfehlen.
Das Buch blieb ein eher mäßiger Erfolg, denn die ersten Exemplare dieser Vorzugsausgabe erwarb ich über die Taubert-Listen mit modernem Antiquariat. Mich begeistern sowohl die Graphiken wie die Gemälde Frau Rupperts, in deren Kunst die Grenzen von Seh- und Denkgewohnheit brachialer überschritten werden, als es Surrealismus & Co. vermochten.
Die Graphiken zu diesem, lehrbuchhaft sich gebenden Text heben ihn auf eine neue, unserer Zeit gemäße, metasexuelle Körperebene, die Textmuster werden dabei auf eine surreal-unwirkliche Weise transponiert, der Sex zum Alb, Sades zwanghafte Orgienordnung zu organischem Chaos.
n être hybride aux membres disparates
Violence, démence, destruction et chaos! Fleurons gangrenés de la déchirure qui divise le sexe masculin du féminin, de la tension qui attire et repousse ces deux pôles antagonistes et du désir inassouvi de franchir l’abîme afin de se fondre en une entité unique, parfaite, idéale. Tant que cette pulsion réciproque prendra sa source dans des corps anatomiquement différenciés, cette union ne semble pouvoir se réaliser que dans le déchirement mutuel comme si, par les blessures ainsi infligées à l’autre comme à soi-même, on puisse se laisser pénétrer comme on pénétrerait le corps désiré par les interstices des lacérations béantes. Tout homme désire aussi être femme comme toute femme aspire secrètement aux attributs de la virilité ainsi que la mémoire inconsciente de son étape embryonnaire le lui fait se sou-venir, quand il avait et était les deux sexes simultanément. L’androgyne serait ainsi l’ange qui apaiserait tous les démons qui vous hantent?
— Bijan Aalam: La bible du mal.
oluptueux de tous les âges et de tous les sexes, c’est à vous seuls que j’offre cet ouvrage ; nourrissez-vous de ses principes, ils favorisent vos passions, et ces passions, dont de froids et plats moralistes vous effrayent, ne sont que les moyens que la nature emploie pour faire parvenir l’homme aux vues qu’elles a sur lui ; n’écoutez que ces passions délicieuses, leur organe est le seul qui doive vous conduire au bonheur.
Femmes lubriques, que la voluptueuse Saint-Ange soit votre modèle ; méprisez, à son exemple, tout ce qui contrarie les loix divines du plaisir qui l’enchaînèrent toute sa vie.
Jeunes filles trop long-temps contenues dans les liens absurdes et dangereux d’une vertu fantastique et d’une religion dégoûtante, imitez l’ardente Eugénie, détruisez, foulez aux pieds, avec autant de rapidité qu’elle, tous les préceptes ridicules, inculqués par d’imbéciles parens.
Et vous, aimables débauchés, vous qui, depuis votre jeunesse, n’avez plus d’autres freins que vos desirs et d’autres loix que vos caprices, que le cinique Dolmancé vous serve d’exemple ; allez aussi loin que lui, si, comme lui, vous voulez parcourir toutes les routes de fleurs que la lubricité vous prépare ; convainquez-vous à son école que ce n’est qu’en étendant la sphère de ses goûts et de ses fantaisies, que ce n’est qu’en sacrifiant tout à la volupté, que le malheureux individu connu sous le nom d’homme, et jeté malgré lui sur ce triste univers, peut réussir à semer quelques roses sur les épines de la vie.
— La Philosophie dans le boudoir. Aux libertins.
ollüstige jeden Alters und jeden Geschlechts, euch allein widme ich dieses Werk; nehmt seine Grundsätze in euch auf, denn sie nähren eure Leidenschaften, von denen kalte und platte Moralisten euch abschrecken ollen und die doch nur die Mittel sind, welche die Natur anwendet, um den Menschen ihre Ziele erreichen zu lassen; gehorcht nur diesen köstlichen Leidenschaften; ihr Ursprung allein darf und kann euch zum Glück führen.
Lüsterne Frauen, möge die wollüstige Saint-Ange euer Vorbild sein; verachtet gleich ihr alles, was den göttlichen Gesetzen der Lust widerspricht, an die sie ihr Leben lang gekettet war.
Mädchen, die ihr zu lange in den unsinnigen und gefährlichen Banden einer eingebildeten Tugend und einer widerwärtigen Religion gefangen gehalten wurdet, eifert der heißblütigen Eugenie nach, zerstört, zertretet ebenso geschwind all die lächerlichen Lehren, die blödsinnige Eltern euch einhämmerten.
Und ihr, liebenswerte Wüstlinge, die ihr von Jugend an keine anderen Schranken kennt als eure Begierden und keine anderen Gesetze als eure Launen, möge der zynische Dolmance euch als Beispiel dienen; geht so weit wie er, wenn ihr gleich ihm alle blumigen Straßen durchziehen wollt, welche die Geilheit euch bereitet; laßt euch in seiner Schule überzeugen: nur wenn es den Bereich seiner Neigungen und Einfälle ausdehnt und wenn es alles der Wollust aufopfert, kann jenes unglückliche Individuum, das unter dem Namen Mensch bekannt ist und das wider seinen Willen in dieses traurige Universum geworfen wurde, einige Rosen über die Dornen des Lebens säen.
— Übersetzt von Rolf Busch. In: Marquis de Sade: Ausgewählte Werke. III, pp. 33-34. Hamburg: Merlin, 1965.
vous qui avez la faux à la main, portez le dernier coup à l’arbre de la superstition, ne vous contentez pas d’élaguer les branches, déracinez tout-à-fait une plante dont les effets sont si contagieux ; soyez parfaitement convaincus que votre systême de liberté et d’égalité contrarie trop ouvertement les ministres des autels de Christ, pour qu’il en soit jamais un seul, ou qui l’adopte de bonne foi, ou qui ne cherche pas à l’ébranler s’il parvient à reprendre quelqu’empire sur les consciences ; quel sera le prêtre qui comparant l’état où l’on vient de le réduire, avec celui dont il jouissoit autrefois, ne fera pas tout ce qui dépendra de lui pour recouvrer et la confiance, et l’autorité qu’on lui a fait perdre ? Et que d’êtres foibles et pusillanimes redeviendront bientôt les esclaves de cet ambitieux tonsuré ; pourquoi n’imagine-t-on pas que les inconvéniens qui ont existé peuvent encore renaître ? Dans l’enfance de l’église chrétienne, les prêtres n’étoient-ils pas ce qu’ils sont aujourd’hui ? Vous voyiez où ils étoient parvenus, qui pourtant les avoit conduit là : n’étoit-ce pas les moyens que leur fournissoit la religion ? Or si vous ne la défendez pas absolument cette religion, ceux qui la prêchent ayant toujours les mêmes moyens, arriveront bientôt au même but. Anéantissez donc à jamais tout ce qui peut détruire un jour votre ouvrage ; songez que le fruit de vos travaux n’étant réservé qu’à nos neveux, il est de votre devoir, de votre probité, de ne leur laisser aucun de ces germes dangereux qui pourroient les replonger dans le chaos dont nous avons tant de peine à sortir ; déjà nos préjugés se dissipent, déjà le peuple abjure les absurdités catholiques, il a déjà supprimé les temples, il a culbuté les idoles, il est convenu que le mariage n’étoit plus qu’un acte civil, Les confessionnaux brisés servent aux foyers publics les prétendus fidèles, désertant le banquet apostolique, laissent les dieux de farine aux souris. Français, ne vous arrêtez point, l’Europe entière, une main déjà sur le bandeau qui fascine ses yeux, attend de vous l’effort qui doit l’arracher de son front ; hâtez-vous, ne laissez pas à Rome La sainte, s’agitant en tout sens pour réprimer votre énergie, le tems de te conserver peut-être encore quelques prosélites. Frappez sans ménagement sa tête altière et frémissante, et qu’avant deux mois l’arbre de la liberté, ombrageant les débris de la chaire de Saint-Pierre, couvre du poids de ses rameaux victorieux, toutes ces méprisables idoles du christianisme effrontément élevées sur les cendres et des Catons et des Brutus. Français, je vous le répète, l’Europe attend de vous d’être à la fois délivrée du sceptre et de l’encensoir ; songez qu’il vous est impossible de l’affranchir de la tyrannie royale, sans lui faire briser en même tems les freins de la superstition religieuse ; les liens de l’une sont trop intimement unis à l’autre, pour qu’en en laissant subsister un des deux, vous ne retombiez pas bientôt sous l’empire de celui que vous aurez négligé de dissoudre ; ce n’est plus ni aux genoux d’un être imaginaire, ni à ceux d’un vil imposteur, qu’un républicain doit fléchir ; ses uniques dieux doivent être maintenant le courage et la liberté. Rome disparut dès que le christianisme s’y prêcha ; et la France est perdue s’il s’y révère encore. Qu’on examine avec attention les dogmes absurdes, les mystères effrayans, les cérémonies monstrueuses, la morale impossible de cette dégoûtante religion, et l’on verra si elle peut convenir à une République ; croyez-vous de bonne foi que je me laisserois dominer par l’opinion d’un homme que je viendrois de voir aux pieds de l’imbécille prêtre de Jésus ? non, non certes, cet homme toujours vil tiendra toujours par la bassesse de ses vues aux atrocités de l’ancien régime ; dès qu’il peut se soumettre aux stupidités d’une religion aussi plate que celle que nous avions la folie d’admettre, il ne peut plus ni me dicter des lois, ni me transmettre des lumières, je ne le vois plus que comme un esclave des préjugés et de la superstition ; jettons les yeux, pour nous convaincre de cette vérité, sur le peu d’individus qui reste attaché au culte incensé de nos pères, nous verrons si ce ne sont pas tous des ennemis irréconciliables du systême actuel, nous venons si ce n’est pas dans leur nombre qu’est entièrement comprise cette caste si justement méprisée de royalistes et d’aristocrates. Que l’esclave d’un brigand couronné fléchisse s’il le veut aux pieds d’un idole de pâte, un tel objet est fait pour son ame de boue, qui peut servir des rois doit adorer des dieux : mais nous, Français, mais nous mes compatriotes, nous ramper encore humblement sous des freins aussi méprisables, plutôt mourir mille fois que de nous y asservir de nouveau ; puisque nous croyons un culte nécessaire, imitons celui des romains ; les actions, les passions, les héros, voilà quels en étoient les respectables objets ; de telles idoles élevoient l’ame, elles l’électrisoient, elles faisoient plus, elles lui communiquoient les vertus de l’être respecté ; l’adorateur de Minerve vouloit être prudent. Le courage étoit dans le cœur de celui qu’on voyoit aux pieds de Mars, pas un seul dieu de ces grands hommes n’étoient privé d’énergie, tous faisoient passer le feu dont ils étoient eux-mêmes embrâsés dans l’ame de celui qui les vénéroit, et comme on avoit l’espoir d’être adoré soi-même un jour, on aspiroit à devenir au moins aussi grand que celui qu’on prenoit pour modèle. Mais que trouvons-nous au contraire dans les vains dieux du christianisme, que vous offre je le demande, cette imbécille religion ? le plat imposteur de Nazareth vous fait-il naître quelques grandes idées ? sa sale et dégoûtante mère, l’impudique Marie, vous inspire-t-elle quelques vertus ? et trouvez-vous dans les saints dont est garni son Élysée, quelque modèle de grandeur, ou d’héroïsme ou de vertus ? Il est si vrai que cette stupide religion ne prête rien aux grandes idées, qu’aucun artiste n’en peut employer les attributs dans les monumens qu’il élève ; à Rome même la plupart des embellissemens ou des ornemens du palais des papes ont leurs modèles dans le paganisme, et tant que le monde subsistera, lui seul échauffera la verve des grands hommes.
— La Philosophie dans le boudoir. Français, encore un effort si vous voulez être Républicains.
ihr, die ihr die Sichel in der Hand habt, versetzt dem Baum des Aberglaubens den letzten Schlag; gebt euch nicht damit zufrieden, die Zweige abzuhauen: reißt dieses verheerende Gewächs mit seinen Wurzeln aus; seid überzeugt, daß eure Anschauung von Freiheit und Gleichheit den Priestern am Altar Christi zu eindeutig wider den Strich geht, als daß es jemals auch nur einen einzigen geben könnte, der sie sich entweder aufrichtig zu eigen machte oder sie nicht zu erschüttern suchte, wenn es ihm gelänge, einige Macht über die Gewissen zurückzugewinnen. Wo wäre der Priester, der, vergleicht er die Stellung, auf die man ihn gerade herabgedrückt hat, mit der, der er sich einstmals erfreute, der nicht alles in seiner Macht stehende unternähme, um sowohl das Vertrauen als auch die Autorität wiederzuerlangen, die ihm genommen worden sind? Und wie viele schwache und kleinmütige Geschöpfe würden sogleich wieder zu Sklaven dieses ehrgeizigen Tonsurträgers! Warum will man nicht wahrhaben, daß Mißstände, die einmal bestanden haben, wieder neu entstehen können? Waren die Priester in den Anfängen der christlichen Kirche nicht das, was sie heute sind? Ihr seht, wie veit sie gekommen waren: Aber wer hat sie dorthin geführt? Waren das nicht die Mittel, die ihnen die Religion verschaffte? Also, wenn ihr sie nicht ganz verbietet, diese Religion, werden die, die sie verkünden, bald dasselbe Ziel wieder erreichen, da ihnen immer noch die gleichen Mittel zur Verfügung stehen. Schafft also ein für allemal alles ab, was eines Tages euer Werk zerstören könnte. Bedenkt, daß die Frucht eurer Anstrengungen nur euren Nachkommen zugute kommt, daß also euer Pflichtbewußtsein und eure Rechtschaffenheit verlangen, ihnen keinen dieser gefährlichen Keime zu hinterlassen, die sie wieder in das Chaos hinabstürzen könnten, dem zu entrinnen uns soviel Mühe gekostet hat. Schon zerstreuen sich unsere Vorurteile, schon schwört das Volk den Ungereimtheiten des Katholizismus ab; es hat bereits die Tempel abgeschafft, es hat die Götterbilder gestürzt, es ist übereingekommen, daß die Heirat nicht mehr als ein bürgerlicher Rechtsakt ist; die zerbrochenen Beichtstühle leisten Dienste in öffentlichen Versammlungsräumen; die sogenannten Gläubigen bleiben dem apostolischen Zechgelage fern und überlassen die Mehlgötter den Mäusen. Franzosen, haltet nicht ein: Ganz Europa, eine Hand schon auf der Binde, die seine Augen mit Blindheit schlägt, erwartet von euch die Anstrengung, die sie von seiner Stirn reißt. Beeilt euch: Laßt dem heiligen Rom, das auf jede Art und Weise bemüht ist, eure Kraft zu schwächen, nicht die Zeit, vielleicht noch einige Proselyten zu machen. Schlagt ihm schonungslos auf den hochmütigen und zitternden Kopf, damit in weniger als zwei Monaten der Baum der Freiheit, der die Trümmer des Stuhls von St. Peter überschattet, mit dem Gewicht seiner siegreichen Zweige all diese verabscheuungswürdigen Heiligenbilder des Christentums zudeckt, die unverschämterweise über der Asche eines Cato und eines Brutus errichtet worden sind. Franzosen, ich wiederhole: Europa erwartet von euch, daß ihr es von Szepter und Weihrauch befreit. Vergeßt nicht, es ist unmöglich, es von der Tyrannei der Könige zu befreien, wenn es nicht zugleich den Zaum religiösen Aberglaubens zerreißt: Die Bande des einen sind zu eng mit denen des anderen verknüpft, als daß ihr nicht, ließet ihr eines der beiden fortbestehen, gleich wieder unter die Herrschaft dessen zurückfallen würdet, das aufzulösen ihr versäumt habt. Weder vor einem imaginären Wesen noch vor einem gemeinen Betrüger darf ein Republikaner in Zukunft niederknien; Mut und Freiheit seien jetzt seine einzigen Götter. Rom verschwand, sobald das Christentum dort verkündet wurde, und Frankreich ist verloren, wenn es hier immer noch verehrt wird. Prüfen wir sorgfältig die absurden Dogmen, die erschreckenden Mysterien, die gräßlichen Zeremonien, die unmögliche Moral dieser abscheulichen Religion, und wir werden sehen, ob sie einer Republik würdig sein kann. Glaubt ihr wirklich, ich ließe mich von den Ansichten eines Menschen beherrschen, den ich gerade zu Füßen dieses blödsinnigen Priesters Jesu gesehen habe? Nein, nein, gewiß nicht! Dieser Mensch wird stets niederträchtig bleiben, stets wird er der Niedrigkeit seines Standpunktes gemäß an den Scheußlichkeiten des Ancien Regime festhalten. Wer imstande war, sich den Dummheiten einer so abgeschmackten Religion zu unterwerfen wie jener, die wir in unserer Torheit zugelassen haben, kann mir keine Gesetze mehr vorschreiben oder zu meiner Aufklärung beitragen; ich sehe in ihm nur noch einen Sklaven der Vorurteile und des Aberglaubens. Um uns von dieser Wahrheit zu überzeugen, laßt uns einen Blick auf die wenigen Individuen werfen, die dem unsinnigen Glaubenskult unserer Väter verbunden bleiben; wir werden sehen, ob sie nicht alle unversöhnliche Feinde des gegenwärtigen Systems sind, wird werden sehen, ob sich nicht allein unter ihnen die ganze zu Recht verachtete Kaste der Royalisten und Aristokraten findet. Der Sklave eines gekrönten Straßenräubers mag, wenn er will, zu Füßen eines Heiligenbildes aus Teig niederknien, ein solches Ding ist für seine Dreckseele gemacht worden; wer Königen dienen kann, muß Götter anbeten! Aber wir, Franzosen, aber wir, Landsleute, wir unter so verächtlichem Zwang noch demütig im Staube kriechen? Eher tausendmal sterben, als uns ihm von neuem unterwerfen! Da wir aber eine Religion für notwendig halten, laßt uns die der Römer nachahmen: Tatkraft, Leidenschaft, Heldentum, das waren die achtbaren Gegenstände ihres Kultes. Derartige Idole erhoben die Seele und elektrisierten sie; mehr noch, sie machten sie der Tugenden des verehrten Wesens teilhaftig. Der Bewunderer der Minerva wollte lebensklug sein. Mut war in dem Herzen desjenigen, den man zu Füßen des Mars sah. Kein einziger Gott dieser großen Männer war kraftlos; alle übertrugen das Feuer, das sie selbst begeisterte, auf die Seele desjenigen, der sie verehrte; und da man die Hoffnung hatte, eines Tages selbst einmal angebetet zu werden, strebte man danach, mindestens ebenso groß zu werden wie der, den man zum Vorbild erkoren hatte. Was finden wir dagegen in den nichtssagenden Göttern des Christentums? Ich frage euch, was bietet euch diese unsinnige Religion? Läßt der gemeine Betrüger von Nazareth in euch irgendwelche großen Ideen entstehen? Regt euch seine dreckige und ekelhafte Mutter, die unkeusche Maria, zu irgendwelchen Tugenden an? Und findet ihr etwa unter den Heiligen, mit denen sein Elysium ausgeschmückt ist, Vorbilder der Erhabenheit, des Heldenmuts oder der Tugend? Nein, diese stumpfsinnige Religion regt keine erhabenen Gedanken an, kein Künstler kann ihre Embleme an den Bauwerken verwenden, die er errichtet; selbst in Rom entnehmen die meisten Verzierungen und Ornamente des Papstpalastes ihre Motive dem Heidentum, und solange die Welt besteht, wird allein das Heidentum die Begeisterung großer Menschen anfeuern.
— Übersetzt von Rolf Busch. In: Marquis de Sade: Ausgewählte Werke. III, pp. 73-78. Hamburg: Merlin, 1965.
h ! renonce aux vertus, Eugénie, est-il un seul des sacrifices qu’on puisse faire à ces fausses divinités, qui vaille une minute des plaisirs que l’on goûte en les outrageant ? Va, la vertu n’est qu’une chimère dont le culte ne consiste qu’à des immolations perpétuelles, qu’à des révoltes sans nombre contre les inspirations du tempérament ; de tels mouvemens peuvent-ils être naturels ? la Nature conseille-t-elle ce qui l’outrage ? Ne sois pas la dupe, Eugénie, de ces femmes que tu entends nommer vertueuses, ce ne sont pas, si tu veux, les mêmes passions que nous qu’elles servent, mais elles en ont d’autres, et souvent bien plus méprisables… C’est l’ambition, c’est l’orgueil, ce sont des intérêts particuliers, souvent encore la froideur seule d’un tempérament qui ne leur conseille rien ; devons-nous quelque chose à de pareils êtres, je le demande ? n’ont-elles pas suivi les uniques impressions de l’amour de soi ? Est-il donc meilleur, plus sage, plus à propos de sacrifier à l’égoïsme qu’aux passions ? Pour moi, je crois que l’un vaut bien l’autre, et qui n’écoute que cette dernière voix, a bien plus de raison, sans doute, puisqu’elle est seule l’organe de la Nature, tandis que l’autre n’est que celle de la sottise et du préjugé. Une seule goutte de foutre éjaculée de ce membre, Eugénie, m’est plus précieuse que les actes les plus sublimes d’une vertu que je méprise.
Le calme s’étant un peu rétabli pendant ces dissertations, les femmes revêtues de leurs simarres, sont à demi-couchées sur le canapé, et Dolmancé auprès d’elles dans un grand fauteuil.
Mais il est des vertus de plus d’une espèce ; que pensez-vous, par exemple, de la piété ?
Que peut être cette vertu pour qui ne croit pas à la religion ? et qui peut croire à la religion ? Voyons, raisonnons avec ordre, Eugénie, n’appelez-vous pas religion le pacte qui lie l’homme à son Créateur, et qui l’engage à lui témoigner, par un culte, la reconnoissance qu’il a de l’existence reçue par ce sublime Auteur.
On ne peut mieux le définir.
Eh bien ! s’il est démontré que l’homme ne doit son existence qu’aux plans irrésistibles de la Nature ; s’il est prouvé qu’aussi ancien sur ce globe que le globe même, il n’est, comme le chêne, comme le lion, comme les minéraux qui se trouvent dans les entrailles de ce globe, qu’une production nécessitée par l’existence du globe, et qui ne doit la sienne à qui que ce soit ; s’il est démontré que ce Dieu, que les sots regardent comme auteur et fabricateur unique de tout ce que nous voyons, n’est que le nec plus ultra de la raison humaine, que le fantôme créé à l’instant où cette raison ne voit plus rien, afin d’aider à ses opérations ; s’il est prouvé que l’existence de ce Dieu est impossible, et que la Nature, toujours en action, toujours en mouvement, tient d’elle-même ce qu’il plaît aux sots de lui donner gratuitement ; s’il est certain qu’à supposer que cet être inerte existât, ce serait assurément le plus ridicule de tous les êtres, puisqu’il n’aurait servi qu’un seul jour, et que depuis des millions de siècles il serait dans une inaction méprisable, ; qu’à supposer qu’il existât, comme les religions nous le peignent, ce serait assurément le plus détestable des êtres, puisqu’il permettrait le mal sur la terre, tandis que sa toute-puissance pourrait l’empêcher ; si, dis-je, tout cela se trouvait prouvé, comme cela l’est incontestablement, croyez-vous alors, Eugénie, que la piété qui lierait l’homme à ce Créateur imbécille, insuffisant, féroce et méprisable, fût une vertu bien nécessaire ?
Quoi ! réellement, mon aimable amie, l’existence de Dieu serait une chimère ?
Et des plus méprisables, sans doute.
Il faut avoir perdu le sens pour y croire ; fruit de la frayeur des uns et de la faiblesse des autres, cet abominable fantôme, Eugénie, est inutile au système de la terre, il y nuirait infailliblement, puisque ses volontés, qui devraient être justes, ne pourraient jamais s’allier avec les injustices essentielles aux loix de la nature, qu’il devrait constamment vouloir le bien, et que la nature ne doit le désirer qu’en compensation du mal qui sert à ses loix, qu’il faudrait qu’il agît toujours, et que la nature, dont cette action perpétuelle est une des loix, ne pourrait que se trouver en concurrence et en opposition perpétuelle avec lui. Me dira-t-on à cela que dieu et la nature sont la même chose, ne serait-ce pas une absurdité ? La chose créée ne peut être égale à l’être créant ; est-il possible que la montre soit l’horloger ? Eh bien, continuera-t-on, la nature n’est rien, c’est dieu qui est tout, autre bêtise ; il y a necessairement deux choses dans l’univers, l’agent createur, et l’individu créé ; or, quel est cet agent créateur, voilà la seule difficulté qu’il faut résoudre, c’est la seule question à laquelle il faille répondre. Si la matière agit, se meut, par des combinaisons qui nous sont inconnues, si le mouvement est inhérent à la matière, si elle seule enfin peut, en raison de son énergie, créer, produire, conserver, maintenir, balancer dans les plaines immenses de l’espace tous les globes dont la vue nous surprend et dont la marche uniforme, invariable nous remplit de respect et d’admiration, quel sera le besoin de chercher alors un agent étranger à tout cela, puisque cette faculté active se trouve essentiellement dans la nature elle-même qui n’est autre chose que la matière en action, votre chimère déifique éclaircira-t-elle quelque chose ? Je défie qu’on puisse me le prouver ; à supposer que je me trompe sur les facultés internes de la matière, je n’ai du moins devant moi qu’une difficulté ; que faites-vous en m’offrant votre dieu ? vous m’en donnez une de plus, et comment voulez-vous que j’admette pour cause de ce que je ne comprends pas, quelque chose que je comprends encore moins ? Sera-ce au moyen des dogmes de la religion chrétienne que j’examinerai… que je me représenterai votre effroyable dieu, voyons un peu comme elle me le peint, que vois-je dans le dieu de ce culte infâme, si ce n’est un être inconséquent et barbare, créant aujourd’hui un monde, de la construction duquel il se repent demain ; qu’y vois-je, qu’un être faible qui ne peut jamais faire prendre à l’homme le pli qu’il voudrait. Cette créature quoiqu’émanée de lui le domine, elle peut l’offenser et mériter par-là des supplices éternels, quel être faible que ce dieu là ! Comment il a pu créer tout ce que nous voyons, et il lui est impossible de former un homme à sa guise ! Mais me répondez-vous à cela, s’il l’eût créé tel, l’homme n’eût pas eu de mérite, quelle platitude ! et quelle nécessité y a-t-il à ce que l’homme mérite de son dieu ? En le formant tout-à-fait bon il n’aurait jamais pu faire le mal, et de ce moment seul l’ouvrage était cligne d’un dieu, c’est tenter l’homme que de lui laisser un choix ; or dieu par sa prescience infinie savait bien ce qu’il en résulterait ; de ce moment c’est donc à plaisir qu’il perd la créature que lui-même a formée, quel horrible dieu que ce dieu là, quel monstre ! quel scélérat plus digne de notre haine et de notre implacable vengeance ! Cependant, peu content d’une aussi sublime besogne, il noye l’homme pour le convertir, il le brûle, il le maudit, rien de tout cela ne le change, un être plus puissant que ce vilain dieu, le Diable, conservant toujours son empire, pouvant toujours braver son auteur, parvient sans cesse, par ses séductions à débaucher le troupeau que s’était réservé l’Éternel, rien ne peut vaincre l’énergie de ce démon sur nous ; qu’imagine alors, selon vous, l’horrible dieu que vous prêchez, il n’a qu’un fils, un fils unique qu’il possède de je ne sais quel commerce, car comme l’homme fout, il a voulu que son dieu foutît également ; il détache du ciel cette respectable portion de lui-même ; on s’imagine peut-être que c’est sur des rayons célestes, au milieu du cortège des anges, à la vue de l’univers entier que cette sublime créature va paraître… pas un mot ; c’est dans le sein d’une putain juive ; c’est au milieu d’une étable à cochon que s’annonce le dieu qui vient sauver la terre ; voilà la digne extraction qu’on lui prête ; mais son honorable mission nous dédommagera-t-elle ? Suivons un instant le personnage, que dit-il ? que fait-il ? quelle sublime mission recevons-nous de lui ? quel mystère va-t-il révéler ? quel dogme va-t-il nous prescrire ? dans quels actes enfin sa grandeur va-t-elle éclater ? je vois d’abord une enfance ignorée, quelques services, très-libertins sans doute, rendus par ce polisson, aux prêtres du temple de Jérusalem, ensuite une disparution de quinze ans, pendant laquelle le fripon va s’empoisonner de toutes les rêveries de l’école égyptienne qu’il rapporte enfin en Judee ; à peine y reparoît-il que sa démence débute par lui faire dire qu’il est fils de dieu, égal à son père, il associe à cette alliance un autre fantôme qu’il appelle l’esprit-saint, et ces trois personnes, assure-t-il, ne doivent en faire qu’une ; plus ce ridicule mystère étonne la raison, plus le faquin assure qu’il y a du mérite à l’adopter… de dangers à l’anéantir. C’est pour nous sauver tous, assure l’imbécille, qu’il a pris chair, quoique dieu, dans le sein d’un enfant des hommes ; et les miracles éclatans qu’on va lui voir opérer en convaincront bientôt l’univers ; dans un souper d’ivrognes, en effet, le fourbe change, à ce qu’on dit, l’eau en vin : dans un désert il nourrit quelques scélérats avec des provisions cachées que ses sectateurs préparèrent. Un de ses camarades fait le mort, notre imposteur le ressuscite. Il se transporte ſur une montagne, et là, seulement devant deux ou trois de ses amis, il fait un tour de passe-passe dont rougirait le plus mauvais bateleur de nos jours. Maudissant d’ailleurs avec enthousiasme tous ceux qui ne croyent pas en lui. Le coquin promet les cieux à tous les sots qui l’écouteront ; il n’écrit rien vu son ignorance, parle fort peu vu sa bêtise, fait encore moins vu sa faiblesse, et lassant à la fin les magistrats, impatientés de ses discours séditieux, quoique fort rares, le charlatan se fait mettre en croix après avoir assuré les gredins qui le suivent que, chaque fois qu’ils l’invoqueront, il descendra vers eux pour s’en faire manger ; on le supplicie, il se laisse faire ; Monsieur son Papa, ce Dieu sublime, dont il ose dire qu’il descend, ne lui donne pas le moindre secours, et voilà le coquin traité comme le dernier des scélérats dont il étoit si digne d’être le chef. Ses satellites s’assemblent ; nous voilà perdus, disent-ils, et toutes nos espérances évanouies, si nous ne nous sauvons par un coup d’éclat. Enivrons la garde qui entoure Jésus, dérobons son corps, publions qu’il est ressuscité, le moyen est sûr ; si nous parvenons à faire croire cette friponnerie, notre nouvelle religion s’etaye, se propage, elle séduit le monde entier… Travaillons : le coup s’entreprend, il réussit ; à combien de fripons la hardiesse n’a-t’elle pas tenu lieu de mérite ! le corps est enlevé, les sots, les femmes, les enfans crient, tant qu’ils le peuvent, au miracle, et cependant dans cette ville où de si grandes merveilles viennent de s’opérer, dans cette ville, teinte du sang d’un Dieu, personne ne veut croire à ce Dieu ; pas une seule conversion ne s’y opère ; il y a mieux : le fait est si peu digne d’être transmis, qu’aucun historien n’en parle. Les seuls disciples de cet imposteur pensent à tirer parti de la fraude, mais non pas dans le moment, cette considération est encore bien essentielle ; ils laissent écouler plusieurs années avant de faire usage de leur insigne fourberie ; ils érigent enfin sur elle l’édifice chancelant de leur dégoûtante doctrine ; tout changement plaît aux hommes. Las du despotisme des empereurs, une révolution devenait nécessaire : on écoute ces fourbes, leur progrès devient très-rapide, c’est l’histoire de toutes les erreurs. Bientôt les autels de Vénus et de Mars sont changés en ceux de Jésus et Marie, on publie la vie de l’imposteur, ce plat roman trouve des dupes, on lui fait dire cent choses auxquelles il n’a jamais pensé ; quelques-uns de ses propos saugrenus deviennent aussitôt la base de sa morale, et comme cette nouveauté se prêchait à des pauvres, la charité en devient la première vertu, des rites bizarres s’instituent sous le nom de sacremens, dont le plus indigne et le plus abominable de tous est celui par lequel un prêtre, couvert de crimes, a néanmoins, par la vertu de quelques paroles magiques, le pouvoir de faire arriver Dieu dans un morceau de pain. N’en doutons pas, dès sa naissance même ce culte indigne eût été détruit sans ressource, si l’on n’eût employé contre lui que les armes du mépris qu’il méritait ; mais on s’avisa de le persecuter, il s’accrut, le moyen était inévitable. Qu’on essaye encore aujourd’hui de le couvrir de ridicules, il tombera : l’adroit Voltaire n’employait jamais d’autres armes, et c’est de tous les écrivains celui qui peut se flatter d’avoir plus fait de prosélytes, En un mot, Eugénie, telle est l’histoire de Dieu et de la religion ; voyez le cas que ces fables méritent, et déterminez-vous sur leur compte.
Mon choix n’est pas embarrassant, je méprise toutes ces rêveries dégoûtantes, et ce Dieu même auquel je tenais encore par faiblesse ou par ignorance, n’est plus pour moi qu’un objet d’horreur.
ow does reason arrive at atheism? By deciding that the notion of God would still alter reason’s autonomy in an illogical, hence monstrous, direction. It declares that from the notion of God, which is arbitrary in itself, all arbitrary, perverse and monstrous behavior derives. If atheism can prevail as a decision of autonomous reason, it is because this autonomy claims that it itself alone maintains the norms of the species in the individual and ensures behavior in humans in conformity with these norms, through the subordination of the life functions in each for the equality and freedom of all. How could autonomous reason include phenomena contrary to the preservation of the species and foreign to its own structure without the very concept of autonomous reason being altered? But Sade does change its concept, by working out, if only implicitly, a critique of normative reason. For Sade this atheism is still nothing but an inverted monotheism, only apparently purified of idolatry and scarcely distinguishable from deism. Just as the deist certified the notion of God, this atheism stands as a guarantee of the responsible ego, its possession and individual identity. For atheism to be purified of this inverted monotheism, it must become integral. What then will become of human behavior? One thinks that Sade will answer: See my monsters. And no doubt he himself shuffled the cards sufficiently for one to suppose him capable of giving so naive an answer. (...)
Do we read Sade as we read Laclos, Stendhal, Balzac? Clearly not! We would not look to the bottom of the pages of Splendors and Miseries of the Courtesans for notes that would give prescriptive formulas and recipes for procedures to follow or ways to act in the bedchamber. We do find here and there this sort of quite pragmatic note at the bottom of the pages of Juliette. Perhaps some of these notes have been added for commercial reasons; perhaps they are not even from Sade’s hand. Yet they figure in the editions published during his lifetime. It would be false discretion to wish to drop them from the text; they belong with the subject matter of the book. To say that they are devoid of literary interest would be to show one understands nothing of Sade’s originality. These pragmatic notes belong to the exercise of his purest irony. The irony would have no object if these notes were without real pragmatic use. In any case, they function to indicate the outside. This outside is not at all the interior of the ‘bedroom’ where one would philosophize; it is the inwardness of thought which nothing separates from the ‘bedroom.’
In fact the term bedroom is a riddle; in Sade it designates the bloody cave of the Cyclops, whose one eye is that of voracious thought.
Thus the foreclosure of language by itself gives Sade’s work its singular configuration — first a set of tales, discourses, then a series of tableaux that slyly invite the reader to see outside what does not seem to lie in the text — whereas nothing is visible anywhere except in the text. His work then is like the vast layout of an urban showroom at the heart of a city, one with the city, where without noticing it one passes from the objects exhibited to objects that exhibit themselves fortuitously without being exhibitable. At length one recognizes that it is to these that the corridors of the exhibition lead.
— Pierre Klossowski: The Philosopher-Villain. Translated by Alphonso Lingis. Evanston: Northwestern UP., 1991. pp. 15-16 & 42.
aradoxically, Sade is seen as the supporter of those institutions permeated with repressive structures that the Marquis himself wished to subvert. In essence, here we see the mode of interpretation of Sade’s so-called nihilism that Klossowski aims to subvert: if a perverse person has to present his abnormalities, he must abolish any boundaries of a moral, religious and social nature. His monstrosity should be given free rein—otherwise he will not be able to realise his destiny, which is to commit every kind of wicked action which derives from God Himself, since he was the first who did violence. Therefore, the Sadian subject’s consciousness is characterized by a strong sense of destruction. The more his violent deeds have a destructive effect, the more he opens up a desert of which he is the supreme ruler. Such a pattern of rational negation, Klossowski says, is employed by the atheistic critics of theology: God must be denied at all costs with the use of reason and deprived of any support which justifies His existence. Besides, if society is rooted in wickedness, this means that God does not exist or, if He does, is the one responsible for wicked deeds. (...)
From here Klossowski overturns this first belief with the publication of Le philosophe scélérat, in which he elaborates new theoretical points: 1) rational atheism derives from monotheist rules; 2) Sade’s aim is not to reach a condition of sovereignty, but rather to destroy it; 3) Sade makes atheism a religion of total monstrosity; 4) such a religion requires an asceticism, that is, an apathetic reiteration of acts; 5) from here Sade illustrates again the divine feature of monstrosity — divine in the sense that his “real presence” appears through rites, and repeated acts; 6) in Sade monstrosity is not released by atheism but vice-versa. These points reveal a totally new evaluation of Sade’s thought and practice, in which atheism emerges as a simple overturning of monotheism, since it is total monstrosity that must be realised, and not the sovereignty of the subject, as a real presence in everyday life as well as in social customs. As the perverse person cannot exist without the victim, in the same way he cannot help disobeying moral laws, since monstrosity would have no effects otherwise.
— Aldo Marroni: Pierre Klossowski. Perversion and Hospitality, translation from the Italian by Eleonora Sasso. In: European Journal of Psychoanalysis.